L’Hyrkanie couvre une gigantesque plaine herbeuse qui s’étend depuis la mer de Vilayet à l’Ouest jusqu’au Kithaï à l’Est, le sud est délimité par la chaine des montagnes Himéliennes, alors qu’au Nord la steppe s’allonge jusqu’à la pinède des étendues désertes subarctiques.
Les Hyrkaniens sont grands et minces, avec des nez aquilins et des cheveux bruns ou noirs. Leur peau est naturellement claire, mais s’est assombrie par une trop grande exposition au soleil et au vent de la steppe. Les hommes portent la moustache et la barbe est assez courante
Les chevaux Hyrkaniens se nourrissent des maigres plantes de la steppe, tout comme les chèvres, les moutons et le bétail que les Hyrkaniens élèvent. Mammouths, aurochs et sinistres loups sont les créatures parmi d’autres qui errent sur la steppe. Celle-ci est haute, quelque peu aride, en hiver les pluies font éclore des variétés étonnantes de flore, mais en été les pluies cessent et la sécheresse provoque de nombreux et incontrôlables incendies causés par la maladresse de l’homme, ou la foudre. La steppe n’est pas entièrement plate, elle abrite des vallées et collines.Néanmoins une vallée de 3 mètres de dénivellation est rare, et une de 6 mètres est une falaise pour un Hyrkanien.
Les Hyrkaniens sont divisés en une multitude de clans. Ils sont constitués de 40 à 60 familles, 300 à 500 chevaux et 800 à 1200 moutons ou autres bétails, ils survivent sur des territoires difficilement définissables mais reste à bonne distance des autres clans pour une exploitation raisonnable des sols. Dans une région, environ une douzaine de clans se regroupent pour faire une tribu, généralement fondées sur une relation de sang et de mariages arrangés. Les pâturages sont décidés par les chefs de tribus pour chaque clan et les guerriers se rassemblent pour piller les caravanes. Ils ont peu de territoire définie à défendre, leur vie plutôt nomade les rends étrangers aux impératifs territoriaux.
Les Hyrkaniens sont des adorateurs de leurs ancêtres, qui respectent les réalisations des hommes et le ciel éternel. Ils n’ont pas de dieux proprement parlés, bien que certain Hyrkaniens de l’Ouest prient les dieux des Turaniens.
Ils sont des cavaliers hors-pair, et avec leurs arcs incurvés ils ont extrêmement dangereux lorsqu’ils se battent en horde.
Ils sont assimilés aux Mongols et autres.
Quelques noms : Bartatua, Boria, Guyak, Mazdak, Torgut…